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Article : Francophonie... et enseignement du français au lycée


samedi 15 mars 2003

Par Michel Legras

Monsieur Abdou Diouf préside aux destinées de la francophonie, dont se réclament aujourd’hui plus de cinquante Etats.

Comment la francophonie est-elle apparue ? Qui a marqué son histoire ? Que représente-t-elle en 2003 ? Quelles formes prend-elle ? Pourquoi ce choix linguistique ? Comment est-elle considérée dans le monde... et en France ? Quelle place lui accordent les derniers programmes des lycées ? De quelles publications récentes disposons-nous ?

« - Le plus grand chanteur français ? - Jacques Brel » !
« Le Gabonais et le Réunionnais, le Wallon et le Gascon, le Haïtien et l’Alsacien, le Québécois et le Vaudois ... sont finalement proches » !
« Au cœur de l’Afrique, l’Européen que je suis ne se sentait pas vraiment à l’étranger » !

Qu’est-ce qui peut abolir ainsi les nationalités, les distances, les différences, les frontières ?

UN PEU D’ HISTOIRE ... OU EN QUÊTE D’ UNE IDENTIFICATION

« J’avais commencé dès Lyon à ne plus guère entendre le langage du pays et à n’être plus intelligible moi-même. Ce malheur s’accrut à Valence, et Dieu voulut qu’ayant demandé à une servante un pot de chambre, elle mît un réchaud sous mon lit... » : on imagine les risques alors courus par Racine qui narre ses mésaventures à La Fontaine dans une lettre datée de 1661 !

Au XVIIe siècle, de multiples patois et dialectes entravent ainsi la compréhension d’une région à l’autre. Et rappelons un passé plus récent : au cours de la Première Guerre mondiale, des Français sont morts faute de saisir les consignes les plus simples énoncées dans notre langue.
Et pourtant...

Dès le XIVe siècle, le Vénitien Marco Polo (1254-1324) conte en français ses « merveilleuses » découvertes en Extrême-Orient. Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) , citoyen allemand, rédige une grande partie de son œuvre dans notre langue plutôt qu’en... latin : donc le français langue de la mathématique et de la métaphysique. Celle également des échanges internationaux, de la diplomatie... Mais aussi celle de la séduction et de l’amour, comme l’attestent les Histoires de l’Italien Giovanni Giacomo Casanova (1725-1798).

A partir du XVIIe siècle, le français s’impose comme le langage européen du savoir et de la culture. En témoignent notamment les liens qui unissent Christine de Suède et Descartes, Catherine II de Russie et Diderot, Frédéric II de Prusse et Voltaire.

En 1784, un concours est proposé aux intellectuels européens par l’Académie de Berlin, soucieuse de comprendre « les raisons de la prééminence du français » : Antoine de Rivarol remporte le prix avec son Discours sur l’universalité de la langue française. Cette universalité se trouvera en outre renforcée sur d’autres continents par la France mais aussi la Belgique : c’est la période coloniale. Et puis Paris fascine artistes et créateurs...

Certes, l’émergence du continent nord-américain comme puissance économique et industrielle a contribué à l’affaiblissement culturel et linguistique de la France. Cependant, le français est plus utilisé aujourd’hui de par le monde qu’au temps de son « universalité », qui le voyait réservé à une élite intellectuelle et sociale. Au seuil du XXIe siècle, il s’est profondément démocratisé.

LA FRANCOPHONIE ... OU UNE CONCRETISATION PAS SEULEMENT LEXICALE

Comment désigner les étrangers s’exprimant dans « la langue de chez nous » chantée par Yves Duteil ?
Sans remonter à Marco Polo, d’après les spécialistes la création du substantif et de l’adjectif « francophone », du grec « phônê » au sens de « voix, son » (à ne pas confondre avec « francophile », ni - bien sûr - « francofaune » (sic) du Canard enchaîné, et encore moins « francophobe » !), doit être attribuée au géographe Onésime Reclus (1837-1916) dans France, Algérie et Colonies (1880) : « Nous acceptons comme francophones tous ceux qui sont ou semblent destinés à rester ou à devenir participants de notre langue » (p. 423).

Ce terme et son dérivé seront repris encore plus largement dans La France et ses colonies (1887) : « Il serait bon que la francophonie doublât ou triplât... ». Il s’agit de désigner « l’ensemble constitué par les populations qui parlent habituellement le français, au moins dans certaines circonstances de la communication, comme langue première ou seconde ; le français est pratiqué en tant que langue maternelle, officielle ou véhiculaire » (Dictionnaire Le Robert).

En concurrence quelque temps avec « francité », le substantif s’est ensuite vraiment répandu dans les années 60, selon une acception plus militante : « mouvement en faveur de la langue française », autour de hautes personnalités africaines (Bourguiba, Diori, Senghor) et asiatiques (Sihanouk) appliquées à lui confier une vocation véritablement internationale. (Quarante ans après, organisée et structurée, la communauté francophone rassemble une cinquantaine d’Etats, répartis sur les cinq continents, « ayant en commun l’usage du français »).
Dans le fascicule « Français langue vivante » de la revue Esprit (novembre 1962), le président du Sénégal Léopold Sédar Senghor voit dans la francophonie « cet Humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre : cette symbiose des énergies dormantes de tous les continents, de toutes les races qui se réveillent à leur chaleur complémentaire » (p. 844).

S’agissant des écrivains (Senghor est un homme politique, mais aussi « et d’abord » un poète), Maurice Piron, membre de l’ Académie Royale de Belgique, distingue deux formes de littératures francophones : d’une part les « marginales », développées dans les zones linguistiques où le français est la langue maternelle (Belgique, Suisse, Canada) ; d’autre part les « extérieures », nées - en particulier en Afrique - hors du domaine héréditaire de la langue.

Des questions peuvent être posées :
  Doit-on considérer comme francophones les Français d’outre-mer ? Tels le Guyanais René Maran, premier non-métropolitain à obtenir le prix Goncourt avec Batouala (1921), ou l’homme politique et poète martiniquais Aimé Césaire (un des cofondateurs de la négritude dans les années 30) ?
  Peut-on qualifier de francophones les Français de l’hexagone ? Ou encore les étrangers naturalisés français ?

Dans les deux cas, la consultation du dictionnaire permet de répondre par l’affirmative... ce que la réalité vient parfois démentir ! Avec humour, ironie, ou plus simplement ignorance ? Certains seraient-ils ou deviendraient-ils « trop » francophones ?!! (Voir Le Dictionnaire du Littéraire, Paris, PUF, 2002, p. 240-241).

LA FRANCOPHONIE AUJOURD’ HUI : UNE RICHESSE , UNE CHANCE

Des écrivains évoquent leur choix linguistique et ce qu’il représente :
  L’Haïtien Jean-Claude Charles : « Je n’ai pas choisi la langue française, elle m’a choisi. Et j’en suis très content. Je veux pouvoir la garder. Je veux pouvoir la tromper itou. »
  La Canadienne Suzanne Jacob : « C’est ma langue, je n’en ai pas d’autre. »
  Le Congolais Tchicaya U Tam’si : « Non il ne s’agit pas de choix. Imposée ou pas, la langue française était là toute séduction dehors, m’environnant. »
  La Tunisienne Hélé Béji : « Une langue n’est jamais nôtre, fût-elle de naissance, elle n’est qu’une traduction étrange de l’intensité de la réalité. »
  Le Marocain Driss Chraïbi : « S’il y a une élite capable d’ être un pont jeté entre les deux rives de la Méditerranée, c’est bien celle que nous représentons, nous, les écrivains maghrébins d’expression française. »
  Le Tunisien Abdelwahab Meddeb : « L’espace de l’entre-deux langues reste hospitalier. »
  Le Roumain Emil Michel Cioran : « Le français : idiome idéal pour traduire délicatement des sentiments équivoques. »
  L’Algérienne Assia Djebar : « Ecrire en la langue étrangère devient presque faire l’amour hors la foi ancestrale. »
  Le Tunisien Albert Memmi : « La vérité toute simple était, est encore, que nous n’avions pas d’autre choix : écrire en français ou nous taire [...] La francophonie signifie simplement aujourd’hui que la langue française réunit miraculeusement un certain nombre d’écrivains de par le monde. »
  Le Sénégalais Léopold Sédar Senghor qui, enfant, « goûtait le français comme de la confiture » : « Je n’ai pas inventé la francophonie : elle existait déjà [...] La langue française nous apporte une complémentarité à nos richesses. »
  L’Algérien Nabile Farès : « C’est à un espace de l’étrangeté dans la langue et de la langue que la francophonie doit son développement. »
  La Canadienne Antonine Maillet : « Un arbre est plus qu’un arbre : il est tronc, racines, sève, feuilles, fruits, vent dans les branches, nids d’où s’ échappent les oiseaux du ciel. C’est la plus belle image que m’inspire la francophonie. »
  Le Russe Andreï Makine : « Mon admiration est immense à l’égard de ce que la France a apporté à la littérature. »
  L’Ivoirien Ahmadou Kourouma : « Vous autres Français, [...] que nous proposez-vous, à nous qui, en Afrique, veillions jalousement sur le français, sinon une langue défigurée, abâtardie, que vous ne savez plus ni parler ni écrire correctement ? »
  L’Algérien Rachid Boudjedra : « Je crois que les vrais écrivains sont ceux qui ont un vrai lexique qui leur appartient, une vision du monde, un fantasme important, central, qui les fait bouger et avoir cette passion de l’écriture. En ce qui me concerne, la langue française est une passion. »
  L’Espagnol Jorge Semprun : « Pour ma part j’avais choisi le français, langue de l’exil, comme une autre langue maternelle, originaire. Je m’étais choisi de nouvelles origines. J’avais fait de l’exil une patrie. »

Des thèmes fort variés apparaissent : la diversité, l’identité, la richesse, la colère, la passion, l’amour, la reconnaissance, le droit à la différence, l’ouverture à l’autre, la liberté, la solidarité...

« Le français symbolise l’accès à la modernité et il autorise un regard distancié, donc une conscience critique de sa propre culture » (Les Littératures francophones depuis 1945, Paris, Bordas, 1986, p. 10) : l’opinion de ce spécialiste mériterait d’ être vérifiée dans l’oeuvre des écrivains. Ceux de l’Afrique - Noire et du Nord - dont l’apport est immense. Egalement ceux d’Asie comme François Cheng ; ou du « Nouveau Continent » tels l’Américain Elie Wiesel, l’Argentin Hector Bianciotti ; ou bien de la « vieille » Europe : la Bulgare Julia Kristeva, l’Espagnol Jorge Semprun, le Roumain Emil Michel Cioran...

Les uns passeront pour des écrivains français à l’œuvre teintée d’une couleur particulière, venue d’ailleurs. On estimera que les autres façonnent par le français le patrimoine de leur pays d’origine. D’autres encore... (Voir Une enfance d’ailleurs : textes recueillis par Nancy Huston et Leïla Sebbar, Paris, Belfond, 1993 ; rééd. J’ai lu n° 6247).

Présentement, la littérature francophone est reconnue et appréciée. Trois réalités culturelles, parmi d’autres, en portent témoignage :
  Au cours de cette dernière décennie, le « Goncourt » - récompense la plus prisée des romanciers - a couronné :
  Texaco (1992) de l’ « Antillais » Patrick Chamoiseau
  Le Rocher de Tanios (1993) du Libanais Amin Maalouf
  Le Testament français (1995) du Russe Andreï Makine.
  Au programme de l’épreuve de lettres-littérature du baccalauréat figuraient les « poètes militants » Aimé Césaire (en 1994, avec Cahier d’un retour au pays natal et Discours sur le colonialisme) et Léopold Sédar Senghor (en 1998 et 1999, avec Ethiopiques). Et la dernière « Evaluation à l’entrée en seconde » (septembre 2001) présente trois « documents » de réflexion : le premier de l’Espagnol Michel del Castillo, le deuxième du Béninois Olympe Bhêly-Quenum...
  Le Ministère de l’ Education Nationale ouvre « l’histoire littéraire et culturelle » des programmes de français à « l’espace francophone », considérant que « le domaine français, et francophone en seconde, est privilégié » (BO n° 28 du 12 juillet 2001, p. 14). Il suggère une liste de romanciers pouvant être étudiés dans les classes de lycée (Accompagnement des programmes, classes de seconde et de première, CNDP, septembre 2001, p. 32), parmi lesquels :
- Amadou Hampâté BÂ, Mali, 1901-1991
- Tahar BEN JELLOUN, Maroc, né en 1944
- Driss CHRAÏBI, Maroc, né en 1926
- Albert COHEN, Suisse, 1895-1981
- Birago DIOP, Sénégal, 1906-1989
- Mouloud FERAOUN, Algérie, 1913-1962
- Jacques GODBOUT, Canada, né en 1933
- Yacine KATEB, Algérie, 1929-1989
- Ahmadou KOUROUMA, Côte d’Ivoire, né en 1927
- Camara LAYE, Guinée, 1928-1980
- Georges SIMENON, Belgique, 1903-1989
Michel TREMBLAY, Canada, né en 1943
- Joseph ZOBEL, Antilles françaises, né en 1915.

Selon ce même Ministère, « il est nécessaire de faire place aux poètes de langue française hors de France (Accompagnement des programmes... , p. 40), notamment » :
- Aimé CESAIRE, Antilles françaises, né en 1913
- Maurice MAETERLINCK, Belgique, 1862-1949
- Gaston MIRON, Canada, 1928-1996
- Léopold Sédar SENGHOR, Sénégal, 1906-2001
- Emile VERHAEREN, Belgique, 1855-1916.

Quant à l’Accompagnement des programmes, Littérature, classe terminale de la série littéraire (CNDP, août 2002, p. 7 et 29-31), il envisage un « objet d’étude : littérature contemporaine française et francophone », évoquant par exemple « la littérature africaine » ainsi que des ouvrages de :
- François CHENG, Chine, né en 1929
- Nancy HUSTON, Canada, née en 1953.

Un patrimoine commun rassemble donc les francophones dans des domaines aussi variés que les arts, la chanson, le sport, les médias, la politique, la diplomatie etc. Des initiatives suscitent l’admiration, des initiatives qui souvent naissent et se concrétisent en dépit des difficultés locales, qu’elles soient par exemple matérielles (en Afrique) ou de voisinage (dans la « Belle Province »).
Il est un message toujours actuel, celui du président Georges Pompidou, qui compta d’ailleurs au nombre de ses condisciples de « khâgne » un certain Senghor : « C’est à travers notre langue que nous existons dans ce monde autrement que comme un pays parmi d’autres ».

BIBLIOGRAPHIE

Les ouvrages traitant de la francophonie abondent. On retiendra tout particulièrement...

Pour une première approche :

  Dictionnaire historique de la langue française, Paris, Dictionnaire Le Robert, 1992, rééd. 1998, p. 1500-1505.

  GAGNIERE Claude, Pour tout l’or des mots, Paris, Robert Laffont Bouquins, 1997, p. 482-493.

Pour une étude plus approfondie :

  CHATTON P.-F., Le Défi francophone, Bruxelles, Bruylant, 1991.
  DENIAU Xavier, La Francophonie, Paris, PUF Que sais-je ? n° 2111, 6e édition 2003.
  LE MARCHAND Véronique, La Francophonie, Milan Les Essentiels n° 156, 2000.
  Esprit, « Le français dans le monde », novembre 1962.

Parmi les anthologies de Littérature francophone d’éditeurs d’ici et d’ailleurs, les publications chez Nathan (1992), Hatier (1997 et 1999), Ellipses (2000) et un « classique » :

  Les Littératures francophones depuis 1945, Bordas, 1986.

Dernières parutions :

  « La Maison francophonie », numéro spécial de la Revue des Deux Mondes, Paris, novembre-décembre 2001.
  Le Dictionnaire du Littéraire (sous la direction de Paul ARON, Denis SAINT-JACQUES, Alain VIALA), Paris, PUF, 2002, p. 240-241.
  Le Grand Robert de la langue française (édition dirigée par Alain REY), Paris, Dictionnaires Le Robert, 2001, volume III p. 1019-1021.
  FUMAROLI Marc, Quand l’Europe parlait français, Paris, de Fallois, 2001.
  MARTIN Patrice, DREVET Christophe, La Langue française vue d’ailleurs, Casablanca, Editions Tarik, 2001.
  SA Shan, La Joueuse de go, Paris, Grasset, 2001 ; rééd. Folio n°3805. (Née à Pékin en 1972, Shan Sa arrive à Paris en 1990. Munie d’une bourse d’études, la jeune Chinoise apprend le français en quelques mois, devient secrétaire du peintre Balthus... avant d’obtenir le Goncourt du Premier roman en 1997. Novembre 2001 : les Lycéens décernent leur Prix Goncourt à son dernier ouvrage, un an après avoir récompensé Allah n’est pas obligé d’Ahmadou Kourouma, quelques années après Instruments des ténèbres de Nancy Huston et Le Testament français d’Andreï Makine. Les écrivains francophones semblent plaire à la jeunesse...).
  « Rapport au Parlement sur l’emploi de la langue française », octobre 2002, Ministère de la Culture et de la Communication. www.culture.fr
  « Au secours du français », discours de Mme Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel ; séance publique annuelle, 5 décembre 2002. Voir Académie française
  « Le français, une langue pour l’Europe », Paris Match n° 2799, 9 janvier 2003, p. 19-21.
  « La défense du français, un enjeu mondial », Le Monde des livres du 14 mars 2003.

Dans les médias internationaux, diffusés sur les cinq continents, signalons TV5 pour la télévision, RFI pour la radio... et le projet d’une « grande chaîne d’information internationale en français ». Sans oublier de multiples émissions télévisées, au nombre desquelles, sur France 2, le magazine mensuel présenté par Bernard Pivot : « Double je ».

Quant aux sites Internet, on y accédera notamment à partir de :

Francophonie.org et Auf.org

(cf. BO n° 10 du 7 mars 2002 : « Activités éducatives : sensibilisation à la francophonie » et BO n° 9 du 27 février 2003 : « 8ème semaine de la langue française et de la francophonie »).

NB : Léopold Sédar SENGHOR, un des « pères » de la francophonie, nous a quittés le jeudi 20 décembre 2001, dans sa quatre-vingt-seizième (nonante-sixième) année.

Erik Orsenna de rendre hommage à son collègue de l’Académie en un article véhément (Le Monde du 4 janvier 2002) : « Un ami indéfectible de la France en ce qu’elle a d’universel : sa langue, celle de la liberté [...] Senghor vient du portugais senhor. Un monsieur, un seigneur. Comme celui qui vient de s’en aller. »

Dans ses Mémoires d’espoir : « Le Renouveau » (Paris, Plon, 1970), Charles de Gaulle évoquait « Léopold Senghor, ouvert à tous les arts et, d’abord, à celui de la politique, aussi fier de sa négritude que de sa culture française et qui gouverne avec constance le remuant Sénégal. »

(voir aussi : Jeune Afrique, numéro hors-série, janvier 2002)

  L’Ecole des lettres n° 8 du 1er janvier 2002, p. 75-79

  Le Monde de l’éducation, mars 2002, p. 66-69)


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La littérature francophone du maghreb

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