Groupe de travail : Agrégation

LES ORAUX-DEROULEMENT DES EPREUVES : SESSION 2008


Par R. H-ROSTAL | Mis en ligne le 09-05-2008


LES ORAUX(Session 2008)

Ce qui suit est la synthèse des échanges sur les oraux. Nous devons remercier : Cédric, Emmanuel, Stéphanie, Marie-Laure, Ludovic, Evelynet, Nathalie, Karina, Dominique, Philippe, Céline, Mystérine, Joseph, Isabelle, Fabienne, Chantal, Jean-Marie, Sophie, Nourhan, A-amel, Hélène, Emilie,...
Seuls y figurent les plans de Céline (Major au CAER LM). D'autres plans ou brouillons ont été déposés directement sur le site.


I- Organisation et définition des épreuves Quelques rappels de Claire-Marie et de Stéphanie

L'étude littéraire est un *commentaire composé (oral)* autour d'uneproblématique. Elle peut porter sur plusieurs pages d'un roman, une
scène assez longue, un ensemble cohérent de plusieurs poèmes. Le temps de préparation est le même que pour la leçon : 7 h avec usuels
à disposition et bien sûr, l'oeuvre dans les mains, et sa traduction à disposition dans la salle.

La leçon est une "dissertation orale" sur un thème de l'oeuvre (l'an passé j'ai eu "Le merveilleux" dans Merlin, l'année d'avant "l'argent"
dans Rutebeuf). Le sujet peut-être aussi formulé comme un sujet de dissertation.

Dans les deux cas, il faut IMPÉRATIVEMENT problématiser, construire un exposé qui durera 50 mn et qui sera suivi d'un entretien de 10 mn.
En réalité, si on a le temps de préparer (ce n'est pas une épreuve de vitesse comme le commentaire, ou l'explication), les 50 mn passent très vite. Il faut vraiment avoir l'oeil sur le chrono et avoir préalablement réparti son temps de parole entre chaque partie de l'exposé.


Leçon (ou étude littéraire) portant sur un programme suivie d'un entretien qui permet au candidat de tirer parti de son expérience
professionnelle. (ça veut dire qu'on attend de nous clarté, pédagogie, efficience orale, connaissances... bref, c'est là qu'il faut captiver le
jury, le séduire : sortez la rhétorique...)
Durée de la préparation : 6 heures.
Durée de l'épreuve : 50 minutes.
Coefficient : 6.

Le mieux est quand même et toujours d'aller lire les rapports et de consulter la définition des épreuves.
http://tice.caen.iufm.fr/lettres/prepaconcours/agreg_interne/defiepreuve/definition_epreuve

Précision : La leçon dure 50 mn, entretien compris. Cela signifie donc que notre exposé doit durer 40 mn (visez les 38 mn ) et l'entretien vient s'ajouter à hauteur de 10 mn. C'est important de bien le noter car sinon, le jour J, on vous arrêterait
avant l'heure et vous seriez déstabilisés.



I- Quelques témoignages : l'atmosphère des oraux.


Du côté des LM
1. Les jurys sont courtois, bienveillants. Ne craignez pas les oraux.

2. Si le lycée Buffon est en effet dans un triste état, honnêtement, on oublie les lieux.

3. Pendant les oraux, on se rend compte que la plupart des admissibles rencontrent les mêmes doutes. Échanger pendant sa présence à Paris est essentiel : ces moments permettent de vivre agréablement cette chance de participer aux oraux.

4. Pour préparer les écrits et les oraux, lire et relire les textes, ne pas se précipiter sur les ouvrages critiques et les publications qui pleuvent entre octobre et mars.

5. Ne pas se mettre à la préparation des oraux après les écrits !! Il faut lire tous les textes pendant l'été et voir déjà plusieurs fois le film.
Voici quelques conseils que je vous donne. D. B. ( admis cette année.)


Du côté des classiques : quelques questions:

- je n'ai pas osé répondre à certaines des questions qui m'ont été posées de peur de me tromper. Vaut-il mieux tenter une réponse ou garder le silence?
- comment préparer la comparée ? ?? Souvenirs personnels après quelques jours:
- aucun jury désagréable, au contraire.
- une candidate pas sympa qui gardait pour elle un dictionnaire qu'elle n'a pas voulu me céder deux minutes quand je le lui ai poliment demandé.
- un établissement en ruines dans lequel on ne cesse de monter et descendre pour avoir le plaisir de préparer pendant 6 heures une leçon sous une verrière "torride"...


Du côté de la comparée :
- Les examinateurs voulaient me faire dire qqch de précis, mais là encore, je n'ai pas trouvé quoi. Il est extrêmement important
de travailler sur les liaisons entre les scènes et les changements qui s'opèrent ds ces intervalles charnières. Je le savais, mais je n'ai
peut-être pas encore assez insisté dessus.
Bilan : les questions ont à chaque fois fait baisser la "qualité" de mes oraux. Il est parfois très dur de voir où les membres du jury veulent nous mener, et face à eux, franchement, on oublie tout et on a l'impression que notre cerveau se réduit à la taille d'un petit pois !
Il faut donc bien se préparer non seulement aux exposés, mais aussi beaucoup aux questions. Il faut se préparer à répondre du tac au tac, car le jury semble peu apprécier que l'on mette du temps à réfléchir.
De la même façon, pour les oraux, je conseille à tous de ne pas prendre tout le temps imparti, mais de finir si possible au moins deux minutes à l'avance, afin que le jury ne nous interrompe pas (ce qui peut être très déstabilisant) en ns disant qu'il ne reste plus que trois minutes.
A tous ceux qui , comme moi, n'ont pas eu la chance d'être reçus cette année, je souhaite bon courage pour la reprise, car tant que l'on est
lancés, il va falloir se remettre au travail tout de suite et essayer d'améliorer tout ce qui peut l'être.

- Je n'ai pas eu de problèmes avec les jury qui sont effectivement tout à fait courtois, sauf un, lors de mon oral en littérature comparée :
là, je suis tombée sur une personne particulièrement agressive. Il s'agissait de commenter la scène I de l'acte V dans Le Misanthrope.
Mon interprétation l'a rendue furieuse. L'entretien, au lieu de durer 5 mn comme cela est prévu a duré plus de 10 mn ! Rare, mais cela peut arriver; il faut donc en tenir compte.

- Malgré des notes correctes à l'écrit (9 et 11), je n'ai pas été reçue : Manque de préparation technique à l'oral, trop grande tension
+ fatigue. Il faut donc préparer les oraux simultanément à l'écrit et tenir compte de leur technique spécifique (grande vitesse de travail
à acquérir + prestation orale ) : faire un grand nombre de colles dès le début de la prépa. Se reposer entre chaque épreuve est fondamental.

Impressions d'auditeurs libres :
- Je n'ai pas été admissible mais je suis allée assister à qq oraux en LC.
En tant que tierce personne, j'ai pu observer les réactions du jury face aux "erreurs" des candidats. Ceux-là restent inébranlables, mais essaient de reformuler les fameuses questions; cependant, parfois, cela prend bcp du temps sur les 10 mn censées nous sauver et l'examinateur s'arrête sans aucun remords au bout du temps écoulé. Donc, peut-être vaut-il mieux tout de suite dire "non, je ne vois pas." et passer à autre chose.
Ce qui m'a frappée, c'est que parfois ces questions paraissent "évidentes", pour celui qui est à l'extérieur, bien sûr, (ce ne sont pas du tout des pièges) et on voit bien où le jury veut en venir, tandis que le pauvre candidat qui reste "le nez dans le guidon" a souvent du mal à sortir de la logique dans laquelle il a passé des heures à travailler, et le stress aidant, croit ne pas savoir ou part dans des directions tout à fait opposées.
Voilà, bien entendu, ceci n'est nullement un jugement porté sur les candidats, mais il m'a semblé que le plus important était de ne pas se laisser submerger par le stress au moment des questions, et qu'il ne fallait pas chercher bien loin les réponses parfois..

- Je voulais rebondir sur ce qu'a dit Karina, qui est allée assister à des oraux cette année. Je suis tt à fait d'accord pour dire qu'effectivement la plupart du temps, les questions du jury ne sont pas très difficiles, et souvent, le candidat s'éloigne et ne comprend pas ce qui pourtant semble évident de l'extérieur. Toutefois, qd on est dvt le jury, franchement, à moins d'être super entraîné à répondre (du tac au tac) , je ne sais pas comment faire pour éclaircir nos idées. Même si je me suis dit qu'il fallait que je stresse le moins possible, j'avoue avoir manqué de recul par rapport à certaines questions. Si certains ont des suggestions pour pallier ce genre d'inconvénient , je suis preneuse.

Impressions de candidats

- Admissible, j ai moi aussi les mêmes remarques à faire que Stéphanie. Dans l'ensemble les jury sont corrects avec quelques différences cependant), mais certains ont le défaut professionnel des profs (que nous avons aussi sans doute), d avoir un mot en tête qu ils veulent nous faire dire, mais il faut répondre du tac au tac, en essayant de restituer précisément le terme qu ils ont eux à l esprit; essentiellement en comparée.

- J'ai trouvé les trois jurys courtois, loin d'être agressifs comme d'autres, apparemment; peu de questions annexes aux passages/thèmes,
lors de l'entretien; seulement deux questions de culture littéraire (Tristan et Iseut pour Renart et la philosophie cynique pour Timon).


En attendant les rapports, quelques sujets tombés:

"N'hésitez surtout pas à communiquer vos plans ou vos brouillons, cela aide énormément, et même si vous n'avez eu "que" 10 ou 11...")

En Classique :

De la part de Chantal, un exemple de programmation des oraux :

PREMIER JOUR
Leçon : tirage à 10 heures, passage à de 17h. à 18h.
Properce, La passion amoureuse dans les Élégies (1 à 10) ;

DEUXIEME JOUR
Edt grec : tirage à 7h.45 passage à 10h. 45.
Euripide, les Phéniciennes (v.1359-1389) le début du second récit du messager ; scander les vers 1364 et 1372 ;
grammaire : les adjectifs.

TROISIEME JOUR
Edt français : tirage à 11.50, passage à 14h.30.
Chateaubriand, p.195-196 le paragraphe ;
grammaire les déterminants dans la phrase : [L'autel de l'Amour... inspiré.]


Différences avec les LM
- 1er jour réunion (15h30 cette année), et nos passages nous sont donnés sur feuille individuelle (plus pratique que le coup des panneaux, plus rassurant aussi :D. - Et pourtant c'était le cas aussi en LM ! -).
- Les trois oraux se déroulent indifféremment sur les trois jours suivants (donc pas de jour de repos - à la différence des LM voir infra-), même règle du quart d'heure d'avance (sur la feuille cette année étaient précisés trois horaires : heure d'arrivée en salle d'accueil, heure de tirage, heure de passage).
- Sur l'EDT de français, il a été clairement dit que nous étions obligés de terminer par la grammaire (une candidate, exprimant tout haut ce que beaucoup pensaient, a demandé si on ne pouvait pas se "débarrasser" de la grammaire en début d'oral... la question a été peu appréciée par le président du jury...).
Je tiens à dire que les appariteurs étaient d'une très grande gentillesse et d'une très grande patience, notamment lorsque, sous le coup du stress et de la fatigue, j'ai réussi à me perdre totalement dans le lycée à la sortie d'un oral, en oubliant au passage de récupérer mes affaires en salle d'accueil ;-) Et je suppose ne pas avoir été la seule à avoir ce genre d'égarement ! Contrairement aux Lettres Modernes, aucun jury ne semblait cassant ; courtois, pas du tout méprisants, j'ai trouvé la différence avec l'externe d'il y a huit ans très agréable.


Leçons :
- Properce, "en quoi les dix 1ères élégies sont-elles le début d'une autobiographie sentimentale?" (14.5, je mets le brouillon sur le site)
- Leçon : Badinage et conversation dans les Salons de Diderot
- Leçon : Euripide le rôle de parties chantées (par le choeur / les acteurs) noté 9/20


ET latin + grammaire
- le vol de la Diane de Ségeste + les emplois de l'infinitif (et l'étude des ablatifs d'une des phrase).

ET Grec ancien + grammaire
- Euripide, Les Phéniciennes, traduction + commentaire vers 1643-1676, Grammaire : 1) scander les vers 1656 et 1662 - 2) Les négations
- Isocrate Éloge d'Helene 27-30 + les génitifs du texte + une forme à expliquer noté 11/20

- v. 45-76 dans Les Phéniciennes, avec comme question scander un vers et les participes", plus une étude de forme.


ET post 1500 + grammaire
- Du Bellay, l'Olive, pièce 26 - Grammaire : l'emploi des articles.

- Chateaubriand devant Fano (p 81 + les subordonnées du passage) noté 10/20
- Chateaubriant, pp. 295-296 et les morphèmes qui que quoi dans un passage seulement

- Gracq : l'arrêt de Simon à Coatlinguen à la fin de "la presque île", de "le bruit de ses pas" à "..comme la vibration des cloches" + les verbes à l'indicatif


En Lettres modernes :

Un exemple de programmation des oraux, de la part de Stéphanie :

SAMEDI : Réunion à 16h30 :
- questions diverses posées par les admissibles aux membres du Directoire ,
- et distribution de notre numéro de passage.
- Ensuite, on va repérer dehors sur de grandes affiches nos ordres de passages.

DIMANCHE :
- tirage du sujet (tjs 15 mn avant le passage, sachant que ce qui est indiqué sur les affiches est l'ordre de passage, il faut dc y retrancher ces 15 mn pour arriver à l'heure). Préparation à 9h40 pour l'explication de texte et la grammaire. On peut indifféremment commencer par l'un ou par l'autre, mais la lecture du texte est à faire pendant l'explication de texte.
- Passage de 12h40 à 13h20.

LUNDI :
- Tirage du sujet à 10h25.
- Préparation pour la leçon à 10h40 jusqu'à 16h40.
- Passage jusqu'à 17h30.

MARDI : Repos.

MERCREDI :
- Tirage à 13h25.
- Préparation pour la Litté compa à 13h40.
- Passage de 15h40 à 16h15.


ETUDE LITTERAIRE OU LECON :

CINEMA :
- Tati-Mon Oncle : étude filmique sur la fin de la garden party
- "mon oncle dans Mon Oncle de Jacques Tati"
- Tati : les bruits dans Mon Oncle (18/20)
- ordres et désordres dans Mon Oncle;

RENART :
- "rire avec renart"
- Le Roman de Renart, Le carnaval des animaux?, à laquelle j'ai eu 12. Je pourrais d'ailleurs vous faire part de ma prestation
- L'espace dans la branche I du Roman de Renart (une question de culture littéraire : Tristan et Iseut)
Comparée: la rencontre entre Timon et Apémantus, acte IV, p. 133-141

DIDEROT :
- Boucher, Pierre et Deshays dans Les Salons.
- littérature et peinture
- L'Antiquité dans Les Essais et Les Salons de Diderot
- "Peinture et littérature dans les Essais sur la peinture et les Salons de 1759, 61 et 63.
- Les passions dans les oeuvres de Diderot

GRACQ :
- La frontière dans un Balcon en forêt et La Route
- la parole ds Un Balcon
(Le sujet était dur: même après tentative de mâturatuion du sujet, je n'arrive tjs pas à savoir ce que j'aurais pu
dire de plus. Je me suis faite piéger sur la différence entre focalisation interne et discours indirect libre.)
- "la notion d'intrigue dans le recueil La Presqu'île".


VERLAINE :
- "La tendresse des sens étreint l'effroi de l'âme en des accords harmonieusement discordants", Accords, Harmonies, Dissonances dans
Poèmes Sat et Romances ss paroles

- Monde réel, rêves et cauchemars dans les trois recueils.
- Répétition, variation, rupture dans les 3 recueils de Verlaine


MOLIERE :
- les relations familiales ds les 3 oeuvres de Molière


LITTERATURE COMPAREE :
- L'homme difficile, acte II, scène 14.
J'ai eu une question sur " le divin pour Hofmannsthal" ... et je n'ai toujours pas la réponse. Qui peut m'éclairer ?

- Hofmannsthal, acte I, trois scènes successives avec Lukas, Agathe et Neugebauer (scènes 4 à 6 je crois... )

- Timon, V, 2
- la dernière scène de Timon (entretien : une question sur la philosophie cynique)
- Timon d'Athènes acte IV scene 3, Timon et Apemantus


- Le Misanthrope, IV, 1 (début de la scène).
- Le Misanthrope, A III fin de la scène 4 et toute la scène 5.
- Les dernières pages du dernier acte du Misanthrope, auquel j'ai eu 3!!! (J'aurais eu 7 et j'étais admise...)
- le Misanthrope, la fin de la scène des portraits, à partir de l'intervention d'Alceste
- Le Misanthrope Acte III scène 4


- Ménandre , acte 5 scènes 5.6
- Ménandre, acte IV, scène 4 et 5.
- Ménandre III 1à 3
- Ménandre, Acte V scènes 5 et 6 (17/20)
- Ménandre I, 2 et 3
- Acte III, scène 4 et 5 du Bourru


ET + grammaire :

GRACQ :
- La Presqu'île p. 67, 68 de "De temps en temps, deux ou trois maisons ...." à "dans ses reins en étincelles douces et brûlantes" et les adjectifs.
(L'examinateur m'a fait parler des walkyries au sujet de ce passage et de la description de la femme mais je n'ai pas réussi à en tirer du sens... qui peut m'éclairer ?)

- L'ascension du personnage principal et de la femme dans Le Roi Cophetua + les déterminants.
- Un Balcon en Forêt (la descente dans le blockhaus avec le lieutenant de cavalerie) et "les formes en -ant".
- Le Roi Cophetua "le timbre grêle (...) m'avait introduit" p.208-209+la subordination
- la rencontre entre Mona et Grange, dans la forêt, p.52-53 + les articles (plus de 50, ouf!).

- La Presqu'île p. 130,131 / l'adverbe

VERLAINE :
- Green + qui et que
- l'ariette 7 de Verlaine + les modes
- "Colloque sentimental", Fêtes galantes, de Verlaine, + les types de phrases, à laquelle j'ai eu 7,5.
- Diderot, Salon 1761, la fin de la notice sur le tableau de Pierre à partir de la remarque sur les accessoires ( Paris et les trois déesses) + l'adjectif qualificatif

DIDEROT :
- Diderot, Salon 1763, promenade Loutherbourg (de "Voyez ce bout de forêt" à "son pittor anch'io" ) et les déictiques en grammaire
- Diderot, notice de Vernet 1763 + l'infinitif
- Diderot, Salon de 1759, tableaux de Carle Vanloo, Jason et Médée et les Baigneuses, les relatives (note obtenue 11,38/20)



MOLIERE :
- L'amour médecin, A II, sc. 1 et 2 + l'interrogation et l'exclamation
- L'Amour médecin , début III, scène 6+ les formes impersonnelles
- Le Malade imaginaire, acte I, scène 4 (extrait). Grammaire : l'adjectif qualificatif.
- Le Malade imaginaire, II,5 + les temps de l'indicatif.
- Malade imaginaire, acte III, scène X et en grammaire, l'adjectif qualificatif.



Plans :( [email protected], major au CAER de LM)


les bruits chez Tati :18/20

Problématique : Ainsi que l'écrit A. Bazin, "un cinéma de voyant
remplace l'action". Quel est dès lors le sens des bruits dans cet
univers plastique ? Redoublent-il seulement l'image, à la manière d'une
résonance, autrement dit ont-ils un effet plastique ou bien
acquièrent-ils un sens ? Les bruits peuvent-ils alors fonctionner comme
signe ?

I- Les bruits : donner à voir et à entendre
a- Donner à entendre (ville moderne et ville ancienne)
b-Donner à voir : le pouvoir plastique du bruit
c-Les bruits emblématiques des personnages

***Inadéquation du bruitage aux bruits comme signe d'un décalage

II- Les bruits : signes d'un renversement burlesque du monde
a-Un décalage outrancier
b-Un monde d'inanité sonore
c-La parole est un bruit comme un autre

***Des bruits comme décor aux bruits comme liant narratif

III-Les bruits comme liens narratifs
a-Les bruits constituent un langage
b-les bruits comme fil diégétique
c-Le motif du sifflement


( Je pense que cette leçon a bien fonctionné car j'ai intercalé beaucoup de passages du film à l'appui de mes réflexions. Ces passages étaient courts, mais toujours très pointus.

Les questions posées étaient des points de détail : ex. est-ce que Marinette porte des talons à la fin du film et font-ils le même bruit métallique que ceux des autres femmes ? Je crois que ces questions n'ont guère d'importance. D'autre part, j'ai manié la notion de synchrèse telle que l'a définie Michel Chion qui a beaucoup plu apparemment. Je crois que ce type de leçon se réussit par un mixte de réflexion littéraire et de termes cinématographiques utilisés à bon escient.)


Commentaire : Les deux dernières scènes de Ménandre (17/20) :

problématique :
Etudier la logique de conclusion de cette pièce en questionnant ces
différents enjeux.

I- Les enjeux dramatiques et dramaturgiques
a-une logique de dénouement
b-Une scène faite d'échos (acte III scènes 2 et 3)
c-La rupture du pacte d'illusion théâtrale

II-Les enjeux comiques
a-il appartient aux esclaves de terminer la comédie
b-le banquet : une scène topique de comédie
c-le triomphe des lois du théâtre comique

III-Les enjeux idéologiques
a-une logique de circulation
b-les derniers soubressaults de la misanthropie
c- la leçon finale : les bienfaits de l'entraide


(Je connaissais bien les oeuvres même si je ne les ai travaillées qu'après mon admissibilité, et j'avais fait beaucoup de commentaires rapides de passages qui me semblaient importants (je me donnais 10 mn pour trouver des axes de lecture). Je pense que cela m'a beaucoup aidé pour cette épreuve qui doit être dense mais qui est une course contre la montre.)

Réactions

- "Un grand merci à celine pour son plan sur Menandre , j'avais le même mais cela ne m'a valu que 8.5/20 ( je reste donc un peu dans l'incompréhension)...."

- Je me permets de répondre pour la première fois et d'y aller de mon petit témoignage. Je suis sur la liste des admis, donc, n'y
voyez aucune remontrance vis à vis des jurys, surtout que je n'avais aucune expérience de l'agrégation et que c'est la première fois que je
la passais. L'essentiel est d'avoir ce concours. Cela dit, je pense que des jurys notent selon des exigences différentes. Je prends l'exemple
du Commentaire sur Ménandre V, scènes 5 et 6. Tout comme Céline (que je félicite), j'ai exactement le même plan (presque les mêmes sous parties) et une note de 07/ 20, soit 10 points en moins. C'est à n'y rien comprendre...

COMMENT SE PREPARER PENDANT L'ANNEE ? LA PREPARATION DE CELINE

Comment je m'y suis prise cette année pour la préparation. J'ai suivi les cours de Sévigné qui m'ont paru fort satisfaisants mais assez denses. J'ai fait du tri, et j'ai essayé de ne pas me laisser dépasser par les nombreux envois. Pendant l'été, j'ai lu les ouvres plusieurs fois et j'ai travaillé la didactique avec un manuel de premières et le livre du professeur (Ed. Bertrand Lacoste sous la direction de Jean Jordy, l'ancien président du jury). J'ai rendu trois dissertations dans l'année (deux en didactique, une sur Gracq). J'ai refait mes cours de premières en essayant d'intégrer des textes qui se trouvaient au programme de l'agreg (du moins ceux accessibles aux élèves, comme Le Misanthrope de Molière). J'ai utilisé tous mes vendredis, libres de cours, et environ 2h par jour, en plus des cours au lycée pour travailler le concours. Pour l'oral, j'ai eu la chance d'appartenir à la première zone des vacances, ce qui m'a laissé deux semaines de révision intense. Je n'ai pas pu faire de colles. J'ai une toute petite fille, je n'ai donc pas spécialement travaillé le week-end car l'équilibre familial reste, pour moi, une priorité. Je dis cela pour ceux qui doutent du temps mis à leur disposition, c'est faisable, même avec un temps complet. Je n'ai pas demandé de congé formation car je ne voulais pas que mon année tourne autour de la seule agrégation. C'était le cas lorsque je l'avais passée en externe, et l'échec a été d'autant plus cuisant !
Je m'aperçois que j'ai laissé des fautes d'orthographe dans l'envoi du plan, je m'en excuse ! Céline

- Réaction d'une candidate :
"Un grand merci à Céline pour son plan sur Ménandre , j'avais le même mais cela ne m'a valu que 8.5/20 ( je reste donc un peu dans l'incompréhension)...."




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