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Article : Enseigner avec un tableau blanc interactif (TBI)


lundi 14 juillet 2008

Par Lionel Delsaux

Intérêt du tableau numérique

Le professeur n’est pas mis « en retrait » comme cela peut être parfois le cas en salle informatique. Le TBI ne se substitue toutefois pas aux salles informatiques, mais il leur est complémentaire et en constitue souvent un préalable précieux.

L’utilisateur du TBI dispose d’une palette d’outils virtuels affichable sur le tableau et d’un stylo spécial avec lequel il peut écrire ou cliquer. Les élèves peuvent venir manipuler au tableau devant leurs camarades et l’expérience montre qu’ils en sont friands

L’attention des élèves est renforcée (même un fois passé l’effet de l’attrait de la nouveauté) et une plus grande variété de processus de mémorisation est sollicitée.

Tous les logiciels pédagogiques ou bureautiques fonctionnant aussi bien sur un ordinateur que sur le tableau numérique. Dès lors, l’enseignant peut utiliser avec le tableau numérique tous les logiciels de son ordinateur personnel : traitements de texte, tableurs, logiciels de lecture, de mathématiques, de dessin, cartes de géographie, etc

La navigation sur Internet, la projection d’une vidéo, d’un cédérom, bref toutes les possibilités offertes par l’informatique sont bien entendu envisageables.
Le tableau numérique permet de rendre collectif le travail sur ordinateur qui restait jusqu’ici essentiellement individuel.

Deux écueils extrêmes à éviter


Une « sous-exploitation » : utiliser le TBI comme simple surface de projection, c’est-à-dire rien de plus que ce qu’apporte un vidéoprojecteur et un écran, en n’exploitant pas les possibilités d’interactivité qu’offre cet outil ; dans ce cas, le TBI n’apparaîtrait que comme un coûteux équipement tourné essentiellement vers l’amélioration du confort de l’enseignant et de l’ergonomie de son enseignement.

une « sur-exploitation » : se laisser griser par les possibilités du TBI et surcharger ses cours en multipliant à l’excès les documents, les supports, etc.
Le TBI reste un outil qui doit s’intégrer dans sa pédagogie... mais ne doit pas la remplacer !

Le tableau numérique en lettres


Les intérêts sont multiples, à commencer par la possibilité d’afficher au tableau, en un clic, le texte (ou l’image...) à étudier ; de l’annoter, aux yeux de tous, d’en surligner des éléments... ou de le faire faire à un élève.

Le TBi est également très intéressant pour les exercices de langue : textes à trous, exercices d’appariement (mots/définitions, mots/images, etc.), exercices de remise en ordre (texte, images etc.) peuvent être réalisés au tableau, en particulier par la technique du « glisser-déposer ».

Enfin, l’enseignant peut varier à loisir les supports, du fait que le TBI permet l’accès immédiat à toutes les ressources numériques envisageables (sites Internet, fichier audio, vidéo, etc.) Étudier, par exemple, « le Pont Mirabeau » après en avoir écouté la lecture par l’auteur lui-même, c’est assez réjouissant !



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