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Article : [455] - Un livre sur les livres


vendredi 20 janvier 2006

Par Corinne Durand Degranges , Par François Freby

Il s’agissait au départ de trouver des romans qui traitent principalement du thème des livres. A noter que les réponses fournies par les colistiers ont dépassé le cadre du roman.
Dernière modification : le 01/ 06/ 2012 par Delphine Barbirati

Œuvres suggérées

  BALZAC H. de, Illusions perdues
Il y aurait sans doute beaucoup à tirer de ce roman pour l’analyse de ce que Bourdieu nomme « le Champ littéraire » : comment réussir via la littérature et échouer, comme Lucien de Rubempré.
  BAYARD P., Qui a tué Roger Ackroyd ? (Minuit, 1998/2002) 173 pages (essai)*.
  BENJAMIN W., Je déballe ma bibliothèque.
  HBIANCIOTTI H., Une passion en toutes lettres (folio 3824)
Une source d’inspiration pour trouver dans des articles courts, ce que toute une série d’auteurs ont fait de la littérature dans leurs Å“uvres.
  BOLOGNE J-C., Le Testament de sable (Éditions du Rocher, coll. Nouvelle, 2001).
  BORGES J-L., Nouvelles (Folio)
  BRADBURY R., Fahrenheit 451.
  BYATT A., Possession.
Cela retrace la quête de deux universitaires britanniques à propos de deux poètes victoriens. La clé du mystère est au cÅ“ur de l’Å“uvre retranscrite de la femme.
  CALVINO I., Si par une nuit d’hiver, un voyageur (Seuil roman).
  CANETTI E., Autodafé.
  CERVANTES, Don Quichotte.
  CHAINTREAU A-M.et LEMAITRE R., Drôles de bibliothèques : le thème de la bibliothèque dans la littérature et le cinéma (Cercle de la Librairie)
Pas mal. Avec des choix de textes dans tous les domaines mais les livres choisis ne sont pas tout récents.
  CYRANO de BERGERAC, Les États et empires de la lune et du soleil.
  DAÃ SIJIE, Balzac et la petite tailleuse chinoise.
  DANTE, Le passage de la Divine Comédie sur Paolo et Francesca Rimini (L’Enfer, chant 5 : la découverte de l’amour par la lecture de Lancelot).
  DUMAYET P., Autobiographie d’un lecteur, (Pauvert, Fayard, 2000 ; Livre de Poche n° 15202).
  ECO U., Le Nom de la Rose.
  ECO U., La mystérieuse flamme de la reine Loana
Son dernier roman dans lequel il questionne le rapport personnalité / mémoire / livres.
Je ne l’ai pas trouvé très bon, mais en revanche les interrogations sont, elles, fascinantes : sommes-nous autre chose que ce que nous avons lu ?
  ENDE M., L’histoire sans fin.
  FERNEY A., Grâce et dénuement.
  FFORDE J., L’Affaire Jane Eyre (Fleuve noir, 2004 - 10/18) 409 pages
Nous sommes dans les années 80, la guerre de Crimée oppose, depuis plus de 100 ans, les Anglais et les Français aux Russes impériaux. En Angleterre, la littérature est omniprésente, au point qu’il a fallu créer une section spéciale des Opspec pour s’occuper de plagiats, conflits entre groupes de supporters des auteurs comme Shakespeare et Marlowe, par exemple. C’est à cette unité qu’appartient Thursday Next, dont le père est poursuivi par les chronogardes auxquels il appartenait précédemment. Il a en effet le pouvoir de modifier le présent en intervenant sur le passé. Thursday a combattu en Crimée où son frère a été tué, elle était fiancée avec Landen mais a rompu et possède un dodo comme animal familier... Elle est amenée à lutter contre l’ennemi public numéro un Achéron Hadès, son ancien professeur. Celui-ci, qui a volé plusieurs manuscrits de Dickens et en a changé le cours, enlève Jane Eyre du manuscrit de Charlotte Brontë. Il faut agir vite car de nombreuses pages déjà se sont effacées.
Délivrez-moi !, Le Puits des histoires perdues, Sauvez Hamlet, Le Commencement de la fin : les romans qui suivent sont encore plus fous et tout aussi passionnants.
  FIECHTER J-J., Tiré à part.
  FLAUBERT G., Madame Bovary.
  FRANÇOIS A., Bouquiner.
  GATTÉGNO J-P., Longtemps, je me suis couché de bonne heure (Actes Sud, 2004).
  GIDE A., Les Faux Monnayeurs.
  GOURIO J-M., Chut !
1998, un jeune parachutiste d’origine ouvrière tombe amoureux d’une bibliothécaire et découvre les livres. C’est sympathique si ce n’est pas l’Å“uvre du siècle.
L’intrigue n’est pas entièrement aboutie, mais on y trouve une quantité de remarques, souvent très drôles, sur la place que peut prendre le livre dans la vie des gens, en particulier de ceux qui ne lisent pas !
On peut lire ici la critique qui était parue en mars 1998 dans le magazine Lire
  GUDULE, La bibliothécaire (niveau collège).
  HRABAL, Une trop bruyante solitude
Auteur tchèque.
Voici ma « fiche de lecture » :
Depuis 35 ans, Hanta presse de vieux papiers dans une cave humide. Il cherche sans cesse à transformer en Å“uvre d’art ses ballots, les recouvrant par exemple de reproductions de grands peintres. Il sauve également des Å“uvres rares, qu’il offre ensuite à des collectionneurs ou entrepose dans son appartement, partout où il le peut, en particulier sur des étagères bourrées à craquer et menaçant de s’écraser au-dessus de son lit... Il place toujours au centre de ses paquets, un livre philosophique ouvert à une page particulièrement essentielle... De ces livres mis au pilon, il sauve ainsi la quintessence, se cultivant malgré lui... malgré les hurlements de son patron et les couinements des souris prises au piège et grâce aux litres de bière qu’il ingurgite au point de voir apparaître Jésus et Lao-Tseu. L’installation d’une nouvelle presse en pleine lumière, alimentée par de jeunes socialistes aux gants jaunes et bleus, l’arrivée de deux d’entre eux à sa place, et son affectation à l’emballage de papier vierge conduisent le vieux presseur de papier à prendre place au cÅ“ur d’un paquet, son Novalis ouvert à sa page préférée, le doigt pointé sur la phrase bien-aimée...
« Tout objet aimé est au centre du paradis terrestre, c’est écrit... Et moi, plutôt que d’emballer du papier vierge au sous-sol de l’imprimerie Melantrich, j’ai choisi ma chute, ici, dans ma cave, dans ma presse, je suis Sénèque et Socrate, voici mon ascension et, même si la paroi me plaque les jambes sous le menton ou pis encore, je ne me laisserai pas chasser du paradis, je suis dans mon souterrain dont nul ne peut m’exiler... »
Trois versions existent de ce roman, dont une en particulier où Hanta se contente d’halluciner... mais tout le roman tend à cette fin-là, et le choix de la seconde version plutôt que de la dernière est défendu par le traducteur en annexe. Bohamil Hrabal, qui a vécu de beaucoup de petits métiers, a été un temps presseur de papiers, ainsi que son épouse, après 1968, qui voyait ainsi passer les Å“uvres d’amis écrivains.
  HUGO V., Notre Dame de Paris bien sûr avec le chapitre « Ceci tuera cela ».
  HUGO V., Quatre-vingt-treize
Le passage où les enfants enfermés dans le château jouent avec une Bible qu’ils détruisent en toute innocence.
  JEAN R., La lectrice.
  KADARÉ I., Le Dossier H. (traduit de l’albanais, Fayard, 1989, Livre de poche).
  KUNDERA M., La Lenteur
Ce petit roman est tout entier construit par rapport à Point de lendemain de Vivant Denon.
  LACLAVETINE J-M., Première ligne.
  LE CORRE H., L’Homme aux lèvres de saphir (éditions Rivages).
N.B. : Le titre provient des Chants de Maldoror.
  LEHMANN C., La Citadelle des cauchemars (École des Loisirs - Médium, 1998) (niveau collège).
  MANGUEL A., Une histoire de la lecture
  MANGUEL A., Le journal d’un lecteur
Alberto Manguel (qui a été le secrétaire particulier de Borges) est un essayiste passionnant, d’une culture incroyable, il a également publié récemment Pinocchio et Robinson : pour une éthique de la lecture, et puis aussi dans la forêt du miroir : essai sur les mots et sur le monde.
  MATHESON R., Le cycle de survie
Mais il est plus question d’écriture que de l’objet livre.
  NOTHOMB A., Les combustibles, (LP n° 13946).
  NOURISSIER F., Roman volé, (LP n° 14533).
  NYSSEN H., Lira bien qui lira le dernier (Labor/Espace de Libertés, coll. « Liberté J’écris ton nom », 2004) 92 pages (essai).
  NYSSEN H., Zeg ou les infortunes de la fiction (Actes Sud/Leméac, coll. Un endroit où aller, 2002).
  OLLIVIER M., Celui qui n’aimait pas lire.
  PANAYOTOPOULOS N., Le Gène du doute (Gallimard, 2004).
  PEARL M., Le Cercle de Dante (Robert Laffont, 2004)
A Boston juste après la guerre de Sécession, un groupe d’éminents littérateurs, poètes et professeurs d’Harvard, ainsi qu’un éditeur se réunit autour du poète Longfellow qui a entrepris de traduire La divine comédie de Dante pour en proposer une première édition aux États-Unis. Ce « club de Dante » se réunit une fois par semaine pour discuter de la traduction. Ce projet rencontre toutefois l’hostilité des autorités académiques qui désapprouvent cette Å“uvre papiste et font pression sur le groupe. Mais voilà que des crimes atroces sont commis et, bientôt, les amis s’aperçoivent que le meurtrier s’inspire des châtiments de L’Enfer pour accomplir ses forfaits qui touchent, tous, des opposants à leur projet. Épouvantés, ils décident de trouver le criminel avant d’être eux-mêmes accusés
  PÉJU P., La Petite Chartreuse
Réflexion sur le livre et le pouvoir (ou absence de pouvoir) thérapeutique de la littérature.
  PENNAC D., Comme un roman Folio n° 2724.
  PENNAC D., La petite marchande de prose
Le roman évoque le monde des best-sellers et de l’édition.
  PÉREZ-REVERTE A., Le Club Dumas.
  PETIT M., Le Troisième Faust (Stock, 1994 - Folio).
  POUY J-B., 1280 âmes (Baleine/Le Seuil, 2000 Points).
  PUJADE-RENAUD C., Un si joli petit livre, nouvelle citée dans le manuel Delagrave de seconde de 2000.
  RAMBAUD P., Bernard Pivot reçoit... (Grasset, 2001).
  SARRAUTE N., Enfance
La narratrice y évoque sa lecture de Rocambole.
  SCHLINK B., Le Liseur
L’histoire d’un jeune homme qui entretient une liaison avec une femme mûre étrange à qui il lit des passages de romans. Elle disparaît de sa vie, mais il la retrouve alors qu’il fait des études de droit au cours d’un procès où elle est accusée. Je ne peux en dire plus, sauf qu’Ici il s’agit plutôt du rôle des livres dans une vie.
  SCHNEIDER M., dans la série sur L’éternité fragile (poche).
  SÉPULVEDA L., Le Vieux qui lisait des romans d’amour (points seuil).
  SINOUE G., Le Livre de saphir.
  SOMOZA J. C., La Caverne des idées (Actes Sud, 2002 Babel).
  STENDHAL, Le Rouge et le noir
S’il s’agit des lectures des personnages de roman, on peut suggérer celles que fait successivement Julien.
Une intéressante perspective sur les lectures de Julien, toujours en retard d’un moment sur ses ambitions et leur cadre de réalisation et sur la construction du personnage via ses lectures.
  TAIBO II P. I., Le rendez-vous des héros, rivages poches bibliothèque étrangère n° 204.
  TREMBLAY M., Un ange cornu avec des ailes de tôle (Babel).
  VIRELLE P., Peau de Vélin
Un livre très drôle sur les relations entre un bibliophile et sa blanchisseuse créole.
  ZAFON C. R., L’Ombre du Vent Prix du Roman étranger 2004. Édition Grasset (530 pages).
L’action se déroule à Barcelone dont l’auteur est natif.
Un petit garçon de 10 ans - le narrateur - est conduit par son père, libraire d’anciens, dans un lieu mystérieux : Le Cimetière des Livres Oubliés - et convié à choisir un livre et à « l’adopter ». Cet ouvrage, qu’il va dévorer, va changer le cours de sa vie et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets car il va s’apercevoir que tous les livres de cet auteur ont été brûlés...
C’est un roman d’apprentissage qui évoque les émois de l’adolescence, un récit captivant dans lequel l’auteur mêle la littérature et la vie.
La destinée du héros est guidée par un livre qui provient d’une maison remplie de livres. A chaque personne correspond un livre. L’intrigue se déroule à Barcelone et le héros essaie de reconstituer le parcours d’un écrivain oublié
  ZOLA E., Germinal.

N.B. : on peut lire un commentaire des ouvrages marqués d’une étoile * sur le site de Françoise Chatelain

Suggestions diverses :

Une thèse
  ARAGON S., Des Liseuses en péril : images de lectrices dans les textes de fiction de La Prétieuse de l’abbé de Pure à Madame Bovary de Flaubert, 1656-1856, Paris, Honoré Champion, col. Les Dix-huitièmes siècles, 2003. (760p + illustrations)
Pour plus d’informations, on peut contacter : Sandrine ARAGON

Un manuel scolaire
  Le tome XXe siècle, de chez Magnard (Biet, Brighielli et Rispail) cite p. 770 un extrait des Bêtises de Jacques LAURENT où le personnage fait du tri dans sa bibliothèque...

A propos de la littérature de jeunesse
  DANBLON D., Lisez jeunesse (La littérature pour enfants et jeunes adultes, éditions Luc Pire)
  LEON R., La littérature de jeunesse à l’école. (Pourquoi ? comment ?), Hachette éducation
  ZOUGHEBI H., La littérature dès l’alphabet, Gallimard jeunesse
  Dans les livres pour enfants, en poche, de nombreux livres avec des virus qui détruiraient les livres...

Les écrits autobiographiques mettent très souvent en jeu le rapport de l’autobiographe au livre.
  ROUSSEAU J-J., Confessions
L’auteur explique comment sensibilité et raison se construisent et prend « ses » lectures pour le montrer.
  SAND G., Histoire de ma vie
Dans la 2e partie à partir du chapitre XV, on a une bipartition (qui est peut-être une constante) : celle des contes de fée, du merveilleux dus à la mère et la bibliothèque de la grand-mère pleine de philosophes du XVIIIe.
  SARTRE J-P., Les Mots
Le livre décrit avec l’apparente opposition des jolis livres de la grand-mère et des livres champignons du grand-père.

Deux bandes dessinées :
  FILIPPI et BOISCOMMUN, Le livre de Jack et Le livre de Sam
Dans la première, le héros découvre que sa vie s’inscrit simultanément dans un livre, et que ce qu’il y écrit crée les événements de sa vie. Dans la seconde, il entre dans une bibliothèque gigantesque dans laquelle se trouvent des multitudes de « livres de vie. »

Piste de réflexion

  En 1Littéraire, pour l’OE « Renaissance et humanisme », une séquence : l’humanisme et l’amour du livre.
« Comment des textes de la Renaissance reflètent-ils ou célèbrent-ils l’importance de l’invention de l’imprimerie, les bénéfices et les pouvoirs du livre dans l’éducation, dans le développement de l’esprit et dans la vie en général, les utiles délices de la bibliothèque privée ? »

  Parmi les axes d’amélioration de cette séquence :
Un groupement de tableaux, de tous les siècles, où se trouvent, en bonne position, en position significative, un livre ou des livres :
Portrait d’Erasme, Q. METSYS
Le Physicien Giovanni Agostino della Torre et son fils, N.L. LOTTO
Portrait d’Emilie du Châtelet, Q. de LA TOUR
Denis Diderot, J.H. FRAGONARD
Portrait de Baudelaire, G. COURBET
Ces exemples figurent dans les manuels « L’écume des Lettres ».
Un groupement de textes (de tout genre) où un livre (ou des livres) est un « actant » du récit ou, pour un extrait de théâtre, un « objet » important.
Le Rouge et le Noir, STENDHAL ; Julien est en train de lire le Mémorial de Sainte-Hélène et son père lui lance « Eh bien, paresseux ! tu liras donc toujours tes maudits livres, pendant que tu es de garde à la scie ? »
Le Tartuffe, MOLIERE ; [Dorine] « Le traître, l’autre jour, nous rompit de ses mains / Un mouchoir qu’il trouva dans une Fleur des Saints ». Dans une mise en scène de la Comédie-Française (1972), Tartuffe, lors de sa première apparition, tient un livre, une bible sans doute, dans sa main droite puis, apercevant Dorine, l’ouvre pour le lire ostensiblement... avant d’apercevoir le « sein »
Histoire d’un bon bramin, VOLTAIRE ; « Je lis nos anciens livres, et ils redoublent mes ténèbres. »
Candide, VOLTAIRE ; la bibliothèque de Pococuranté.
Poésies, S. MALLARME, « Brise marine » ; « La chair est triste et j’ai lu tous les livres. »

Autres références pour cette séquence :

Romans

  CHODERLOS DE LACLOS P., Les Liaisons dangereuses ; un certain nombre de références de la part de la marquise de Merteuil. Par exemple, avant le rendez-vous avec Prévan, elle lit différents textes pour se mettre dans l’esprit : du Crébillon entre autres.
  DESALMAND P., Le Pilon. Excellent roman.
Ce qu’en dit le site de la FNAC : « Un livre se penche sur son passé, de la sortie des presses à son départ plein d’espoir vers l’Afrique. Vingt ans d’une vie mouvementée. Il aime, est aimé, risque sa vie, rencontre des lecteurs et des lectrices, discute avec d’autres livres dans les librairies et les bibliothèques, s’interroge sur la marche chaotique du monde. Tout cela donne un roman picaresque, une méditation drôle sur notre finitude, doublée d’une variation à la Queneau sur le mot « pilon ». L’humour, comme toujours, quand il n’est pas un confort, affleure au tragique.
Premier roman de son auteur, Le Pilon est dû à un homme qui a toujours baigné dans les livres mais qui, cette fois, précise « Je n’ai pas écrit ce roman. C’est le roman qui m’a écrit. » Ce roman a été traduit depuis en cinq ou six langues, et il le mérite. ». Une note de lecture à lire ici.
  ECO U., Le Nom de la rose ; c’est le traité du rire d’Aristote, qui est le moteur de l’action.
Le Nom de la rose, livre et/ou film évoque les dangers des livres, notamment d’un exemplaire d’Aristote, et met en scène un moine enquêteur humaniste. Il est possible par exemple s’attarder sur les scènes qui montrent la bibliothèque.
  FLAUBERT G., Madame Bovary : tous les livres lus par Emma au couvent.
  SEPULVEDA L., Le vieux qui lisait des romans d’amour.
  VALLES J., L’Enfant ; célèbre scène où Jacques Vingtras, oublié en retenue par un surveillant, dévore Robinson Crusoe.
  ZAFON C.L., L’Ombre du vent ; en lecture cursive : très abordable pour les élèves et un livre est tout à fait central dans l’intrigue, rocambolesque, très feuilleton.
Résumé : « Le récit débute à Barcelone, après la guerre civile marquée par la défaite, la vie difficile, les haines qui rôdent toujours. Un matin de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est convié par son père, modeste boutiquier de livres, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans de nombreux secrets : L’ Ombre du vent. Pourquoi les romans de cet auteur mystérieux sont-ils brûlés les uns après les autres ? Pourquoi tant de mystère ? »
  ZOLA E., Thérèse Raquin ; le personnage éponyme se met à lire après le meurtre, livres qui lui détraquent encore plus les nerfs.

Essais

  ROUSSEAU J.J., L’Emile ou De l’éducation ; l’importance de Robinson Crusoé pour Emile) et des Aventures de Télémaque pour Sophie.
  SALLENAVE D., Le don des morts.


Ce document constitue une synthèse d’échanges ayant eu lieu sur
Profs-L (liste de discussion des
professeurs de lettres de lycée) ou en privé, suite à une demande initiale
postée sur cette même liste. Cette compilation a été réalisée par la
personne dont le nom figure dans ce document. Fourni à titre d’information
seulement et pour l’usage personnel du visiteur, ce texte est protégé par la
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